Youenn Guilloux

Quand j'étais enfant, je dessinais beaucoup et j'adorais les cours d'art jusqu'au lycée. J'ai toujours été très inspirée par les univers fantastiques, la science-fiction ou les jeux de rôle. Frank Frazetta et John Howe étaient mes peintres préférés, mais j'aimais aussi particulièrement les peintres impressionnistes, Francis Bacon, Dali et certaines productions d'art contemporain.

J'ai fait six mois en Arts Plastiques à la Faculté de Rennes, ça m'a dégoûté du dessin, surtout parce que les professeurs ne voulaient rien d'autre que de l'abstrait (c'est d'ailleurs là-bas que j'ai découvert le mandarin, une passion que je n'ai jamais abandonnée depuis). Après cette très mauvaise expérience, puis un BTS géomètre-topographe, j'ai tout lâché du dessin ou de la peinture pour me consacrer à l'apprentissage du mandarin et de la culture chinoise. J'ai travaillé en Chine comme professeur à l'université pendant plusieurs années. Je n'ai donc quasiment pas pratiqué le dessin ou la peinture pendant plus de vingt ans, je n'en avais ni le temps ni l'envie.

C'est en mai 2016 que je me remets au dessin. D'abord avec une tablette à 10€ et le logiciel Gimp, je me mets directement à faire de la peinture numérique avec frénésie. Et j'ai vraiment adoré ça. Avec ce médium, tout était nouveau pour moi, j'ai donc dû découvrir plein de choses, des techniques, des artistes etc... Et je continue bien sûr à apprendre de nouvelles choses tous les jours. Les possibilités des arts numériques sont infinies.

Je suis toujours très attiré par l'art figuratif, animalier, la science fiction et la fantasy. Cela se voit sûrement dans mes peintures. J'essaie toujours de créer une atmosphère, souvent de raconter une histoire ou de dépeindre une action soudaine.