Si nous évoluons sur un cours de terminale, j'aime en premier lieu m'assurer que les bases méthodologiques sont sûres. Une rédaction, ou une réflexion en général, est un peu comme un tableau: ce qui va créer la lumière sont les zones d'ombres, et ces zones d'ombres d'une réflexion ou d'une dissertation, c'est la "Doxa". On entend par "Doxa" le niveau 0 de la pensée, la pensée communément admise,...
Si nous évoluons sur un cours de terminale, j'aime en premier lieu m'assurer que les bases méthodologiques sont sûres. Une rédaction, ou une réflexion en général, est un peu comme un tableau: ce qui va créer la lumière sont les zones d'ombres, et ces zones d'ombres d'une réflexion ou d'une dissertation, c'est la "Doxa". On entend par "Doxa" le niveau 0 de la pensée, la pensée communément admise, en définitive, ce que tout le monde tendrait naturellement à penser. Penser, c'est alors, justement, faire émerger un "Paradoxe", penser, c'est toujours rejoindre l' inattendu, penser, c'est surprendre. Je dirais même, "Penser, c'est se surprendre soi-même", et trouver en soi-même, une richesse que l'on ne soupçonnait pas.
En cela, toute pensée est inédite, et tout essai de penser est un aventure. C'est à cette aventure que je vous invite, non seulement à l'intérieur de votre réflexion, mais également, à l'intérieure de votre Vie. L'homme qui "ose penser" est en définitive l'homme profondément original. Il sera toujours unique, en ce qu'il sait se laisser surprendre, et c'est en cela qu'il surprend. Jan Patocka voyait le philosophie comme celui qui se tient, entre le Naïf et le Suffisant. Le Naïf n'a jamais de questions, le Suffisant n'a que des réponses. Le philosophe est alors celui qui, aimant la vérité, se tient toujours dans la lumière de sa conquête. S'il ne s'en saisit jamais, on peut dire qu'il s'en rapproche toujours, et c'est dans cette conquête, que se définit le mystère de sa propre identité.
Faisons un bout de chemin ensemble, et laissons nous toucher par l'audace, la magie et le charme, d'une identité originale.