Daniel Moneze

En classe de première, j'avais de la peine à voir mes camarades éprouver des difficultés à traiter les sujets qui nous étaient proposés en philosophie. Alors je me proposais de les aider parce que j'aimais beaucoup cette matière. Je n'ai pas cessé depuis de donner des cours aux élèves de première et terminale.

Pour ce qui est de ma méthode, disons que je procède comme un psychologue.

J'apprends à connaître l'apprenant, sa personne et ses appréciations. C'est très important parce que ça aide à comprendre les difficultés de l'apprenant et à y apporter les solutions adéquates.

Partant donc de là, je m'attelle à identifier les difficultés de l'apprenant dans les premières séances, pour savoir exactement ce qui lui cause problème, histoire d'avoir une idée de la nature et de l'étendue de ces difficultés.

Une fois que celà est fait, je propose un apprentissage qui s'adapte aux difficultés identifiées. Et en le faisant, je prends en considération le contexte dans lequel l'apprenant évolue, c'est-à-dire le niveau d'études, la vie de famille, la vie à l'école, le temps dont il dispose, sa santé aussi, et bien d'autres, puisque tout ça participe de la réussite ou de l'échec de l'apprenant. Par exemple, un élève qui a des difficultés à comprendre ou à expliquer une notion philosophique s'amuserait à l'identifier dans toutes les situations de vie quotidienne et à la contractualiser, ce qui va lui permettre de pouvoir alors l'expliquer dans un sens où dans un autre.

Donc, en un mot, les cours particuliers sont bien plus qu'un simple passe temps pour moi. C'est vraiment quelque chose que j'aime. Alors je m'efforce de bien faire.