Tout dépend de l'auteur étudié. S'il s'agit d'un commentaire composé ou comparatiste, j'insiste sur la rhétorique c'est à dire être focus sur la forme qui prévaut sur le fond et qui est son véhicule. J'ai été formée à Michel de Montaigne par le structuralisme de Roland Barthes. S'il s'agit d'aider un élève à construire une dissertation, outre les trois plans de base, je conseille (ce que peu d'ét...
Tout dépend de l'auteur étudié. S'il s'agit d'un commentaire composé ou comparatiste, j'insiste sur la rhétorique c'est à dire être focus sur la forme qui prévaut sur le fond et qui est son véhicule. J'ai été formée à Michel de Montaigne par le structuralisme de Roland Barthes. S'il s'agit d'aider un élève à construire une dissertation, outre les trois plans de base, je conseille (ce que peu d'étudiants font et qui fait toute la différence), d'illustrer un raisonnement avec de nombreuses citations apprises par cœur, et qui vont étayer et enrichir un devoir afin de le rendre convaincant. S'il s'agit de conseiller des élèves pour des devoirs d'Histoire/Géo, je suis persuadée que lire le travail d' historiens contemporains, tels que Nicolas Beaupré, ou Christian Ingrao spécialistes de WW1 et du Nazisme (amis virtuels FB), et d'autres que je ne cite pas ici, apporte une richesse à tout devoir qui le place au-dessus du lot.
D'autre part, je pense que le plan d'un devoir est crucial même si en aucun cas il ne doit apparaître dans un devoir rédigé. Mieux vaut un mauvais plan que pas de plan du tout.
Enfin, la règle d'or est de toujours penser à la personne (candide par convention pédagogique) qui va vous lire, et qu'il faut intéresser ou même étonner, donc séduire.
Je place la barre haut (et non pas haute); je pense que les mots sont puissants même si parfois ils mentent. Le plus grand des rhétoriqueurs étant Chrétien de Troyes. En littérature le temps prend tout son temps. Et avoir un sens stupéfiant de la formule peut aider à impacter autrui.