Au cas où vous ne seriez au courant de rien : Parcoursup is the new APB.
En effet la nouvelle plateforme accueille désormais toutes les demandes d’orientation pour une première année en études supérieures, et ce, depuis la rentrée 2018. La plateforme propose un large « gamme de choix » avec un peu plus de 13 000 formations (1er cycle). Encore faut-il réussir son Baccalauréat.
Dès le moment où vous souhaitez vous inscrire en première année dans l’enseignement supérieur vous êtes dans l’obligation de constituer un dossier Parcoursup et ainsi formuler les vœux que vous voulez, sont donc concernés : tous les lycéens en terminale ou encore des étudiants déjà dans l’enseignement supérieur qui souhaiteraient se réorienter. Par contre dans le cas d’un redoublement d’un étudiant (déjà en étude supérieur), ce dernier n’aura pas à passer par Parcoursup mais devra directement voir avec l’établissement concerné afin de se réinscrire.
Basé sur un système assez intuitif, les candidats se doivent, une fois leurs dossiers faits, de candidater sous forme de vœux à la ou les formations auxquels ils souhaitent s’orienter, on notera qu’il y a un nombre maximum de vœux pour Parcoursup qui est de 10 (Shenron n’a qu’à bien se tenir).
Une fois les vœux effectués, le candidat se voit recevoir des réponses auxdits vœux dans un délai de deux mois maximum, les réponses peuvent se décomposer sous 4 formes qui sont :
l’acceptation directe de la candidature, le refus de la candidature, une acceptation possible sous réserve d’une éventuelle remise à niveau si nécessaire,
la candidature mise sur liste d’attente, qui permettra une éventuelle acceptation si un des candidats retenus se désiste.
Une fois l’une de ces propositions proposées au candidat, ce dernier n’aura qu’à accepter ou refuser la proposition, et dans le cas d’un refus, une autre formation pourra alors être proposée.
Parcoursup n’est pas juste une plateforme relou où chaque candidat doit passer de gré ou de force, c’est en effet plus que ça : l’architecture interne de Parcoursup propose énormément de ressources pour ceux qui postulent.
Ce n’est pas simplement le site où le seul combo existant se résume à : inscription -> saisi des vœux -> Alt+F4. Si vous avez d’autres combos à nous faire partager, n’hésitez pas à nous raconter tout ça dans la partie commentaire juste en bas.
Effectivement, Parcoursup offre plus que ça, et ce n’est pas rien : des informations précises et claires vous sont transmises sur les différents formations auxquelles vous souhaitez prendre part (contenu, débouchés, comment se profile l’enseignement au sein de la formation, l’architecture interne de la structure visée..) ; Parcoursup vous met directement en contact avec l’organisme afin de pouvoir vous donner la chance d’échanger avec un responsable pédagogique ; le site vous procure aussi un calendrier des journées portes ouvertes qui sont organisées par les différentes structures visées ; et en dernier point et pas des moindres : ce que la formation attend de vous en terme de connaissances et compétences, voyez ceci comme un requis.
La majorité des formations en université de 1er cycle, qu’elles soient public ou privé, utilisent, comme moyen pour recruter des nouveaux étudiants : Parcoursup. Pourquoi donc que la majorité et pas tout le monde ? Ne serait-ce pas plus simple pour les étudiants d’avoir tout de disponible sur une seule et même plateforme ? Ne répondez pas, nous connaissons à peu près tous la réponse.
Il se trouve en effet que certains établissements n’ont pas forcément adhérés au concept de Parcoursup et souhaitent garder une certaine indépendance dans le fait d’organiser eux même leur propre recrutement. C’est notamment le cas pour des instituts d’études politiques qui restent sur une méthode de concours afin de pouvoir bénéficier d’une chance de rentrer dans les rangs, le dossier scolaire, dans ce cas-là, n’est pas forcément pris en compte.
C’est au total pas moins de 9000 formations qui ne sont pas référencées sur Parcoursup et qui se basent sur un système propre à eux quant aux modalités d’acceptation ainsi que l’inscription des futurs bacheliers. On peut inscrire dans ces 9000 formations les différentes structures proposant des formations à un secteur paramédical et social, ou encore celles qui proposent des préparations à des concours, les IEP, ou encore de nombreuses écoles de commerce.
Question tout à fait légitime, que faire dans une situation où l’un des vœux le plus convoité est en attente ? Que faire lorsqu’on peut lire sur le net qu’il est tout à fait possible d’être en attente jusqu’au 5 septembre ? Inutile de paniquer (assez facile à dire pour nous), veuillez penser à regarder chaque matin sur le site Parcoursup, qui fonctionne en continu, afin de voir si le sort que vous avez jeté aux admis pour qu’ils se désistent de leur « plein gré » à marcher.
N’hésitez pas non plus à accepter un autre vœu où on vous a attribué une réponse positive, la bonne nouvelle est qu’accepter ce vœu ne vous empêchera pas dans le futur d’accepter le vœu en attente dans le cadre où ce dernier se transformerait en une réponse positive.
Vous pouvez également commencer à chercher un job étudiant pour l'été 2018 afin de bien préparer vos vacances ! car oui les vacances c'est très important.
N’allons pas nous mentir, nous ne sommes pas très doués avec les délais.
Cela tombe assez bien car la plateforme Parcoursup propose des délais d’acceptation assez large : jusqu’au 25 Juin, vous disposez d’une semaine entière pour donner votre réponse après la réponse à un vœu.
Par contre, plus le temps avancera et plus les délais se rétréciront, c’est à partir du 26 Juin que le délai va baisser de 7 à 3 jours pour donner une réponse, et pour les plus furieux d’entre vous qui attendront le 5 septembre, penser à vous tatouer sur le front qu’entre le 2 et le 5 Septembre, le délai pour accepter ou non un vœu sera à 1 jour.
Nous vous souhaitons, à vous, futurs bacheliers et futures bachelières, du courage et de la force pour le baccalauréat et une acceptation en masse des vœux auxquels vous avez postulés.
Rendez-vous l’an prochain, le combat ne fait que commencer…