dépasser le stress dans la préparation d'un concours

        J'ai toujours des contacts avec des préparationnaires dans différents concours externes d'entrée aux grandes écoles françaises, publiques ou privées. J'ai connu il y a longtemps déjà l'ambiance spéciale des pensionnaires de prépas, parmi lesquels j'ai conservé quelques belles amitiés.Un ancien camarade me disait cet été même qu'il ne regrettait pas cette formation intellectuelle  intensive et cette expérience personnelle même s'il avait bifurqué ensuite vers d'autres canaux de professionnalisation.

      Aujourd'hui, si les voies diplômantes se sont relativement diversifiées, cela ne signifie pas que la sélection et partant, le taux d'échec au concours "final" soient significativement moins durs.Il reste bien entendu , pour les concours scientifiques, commerciaux ou littéraires, des hiérarchies dans les écoles visées , à travers les "banques d'épreuves" qu'elles ont souvent intégrées.L'enjeu est  souvent d'accéder à des métiers d'encadrement, voire de direction générale, ou tout aussi bien d'acquérir une vraie culture entrepreneuriale. En clair, de se préparer à une carrière à la fois gratifiante et exigeante.

     Chaque futur(e) étudiant(e) devrait donc s'autoévaluer, avant même de sortir du redouté Parcoursup , pour définir les secteurs d'activité professionnelle susceptibles de l'attirer, puis un plan A et un plan B au minimum  afin de définir un cheminement post-bac, sans a priori sur la "voie royale " des prépas qui se sont souvent adaptées, jusqu'à un certain point, à un public plus diversifié, même si évidemment une mention supérieure au baccalauréat reste un "minimum syndical", serait-elle connue a posteriori par le (la ) principal(e) intéressé(e)...Quoi qu'il en soit, prépa ou pas, réussite à un concours ou pas, il faut se renseigner sérieusement  sur les exigences de telle ou telle institution, Ministère , pour (sa)voir si on est capable ET motivé pour relever le gant... De ce point de vue, les rapports de jurys, lorsqu'ils existent, sont des sources précieuses d'informations, aujourd'hui souvent consultables, ou achetables en ligne.

    Ainsi donc (comme on ne devrait pas dire) la réussite post-bac tient à de nombreux critères, parmi lesquels la réflexion et la préparation mentale personnelles, les échanges avec des "anciens" et aussi avec des professionnels des métiers envisagés au bout du chemin . En sachant qu'il n'est pas interdit de changer de voie "en cours de route" d'autant plus que sont annoncées des carrières de moins en moins linéaires, à l'heure de la "révolution IA" qui va bouleverser en profondeur le monde du travail...